> Fymée
Le 12 janvier 2010, un violent séisme frappe Haïti. Comme dans le plus terrible des cauchemars, la maison de trois étages des parents de Fymée s’effondre d’un seul coup, les murs se rabattent les uns sur les autres et le toit est projeté au loin.
La vision d’horreur, les hurlements, les corps ensanglantés, de la poussière partout dans l’air empêchant de voir quoi que ce soit... Ils ont cru vivre la fin du monde : leur petite fille de 4 ans est restée à l’intérieur de la maison.
Pendant près de deux jours, son père la cherche sans jamais perdre espoir. « Ma fille est vivante, je le sais. », répète-t-il obstinément. Lorsqu’il la trouve enfin, Fymée respire à peine. Elle a perdu son pied et une partie de la jambe gauche. « La terre a tenté de me dévorer » dit-elle.
Grâce à Handicap International, Fymée reçoit une prothèse sur mesure. Nos équipes l'acccompagnent sur le difficile chemin de sa reconstruction psychologique et physique. Motivée par la perspective de pouvoir marcher de nouveau, la fillette subit courageusement le marathon des traitements.
Son « faux pied » complètement apprivoisé, Fymée a maintenant recouvré l’insouciance de l’enfance et rêve d’être danseuse !
© S. Sommella / Handicap International
> Moïse
Moïse a seulement 4 ans lorsqu'il est blessé à la jambe gauche à la suite du tremblement de terre. La blessure est soignée sommairement, dans l’urgence, mais la plaie s'infecte, et quelques semaines plus tard, les médecins amputent le pied gauche de Moïse. Quand l’amputation se cicatrise, Moïse est appareillé au centre d’appareillage de Handicap International à Port-au-Prince. Il adopte rapidement sa prothèse.
En novembre 2012, une équipe de Handicap International se rend compte que la prothèse du petit garçon, qui a désormais 7 ans, n’est plus adaptée.Moïse est alors conduit par l'équipe de Handicap International au centre d’appareillage Healing Hands for Haïti, pour lui permettre de bénéficier d’une toute nouvelle prothèse, adaptée à sa taille.
Moïse se remet rapidement debout, et très vite, il retrouve toute son aisance pour marcher comme les autres enfants de son âge devant ses parents qui sont soulagés de le voir également taper dans un ballon de foot dans le hall du centre d’appareillage.
Mais notre travail est loins d'être terminé...d'autres enfants comme Fymée et Moïse, victimes du séisme, grandissent et doivent changer régulièrement leurs prothèses. C'est pourquoi, nous avons besoin de vous.
© P.-M. Jean/Handicap International