Goto main content
 
 

Non aux bombardements des civils : nous sommes déjà soutenus par 31 parlementaires fédéraux

Mines et autres armes
Suisse

31 parlementaires fédéraux soutiennent notre combat contre les bombardements des civils, alors que le dernier cycle de consultations pour une déclaration politique contre l'utilisation des armes explosives en zones peuplées aura lieu ce printemps au Palais des Nations à Genève. Ensemble, nous appelons la Suisse à adopter une position forte pour une meilleure protection de la population.

« Ce prochain cycle de négociations est l’espoir de voir aboutir le processus diplomatique auquel de nombreuses organisations humanitaires, dont HI, ont contribué. Nous devons nous assurer que le texte de la déclaration sera fort et aura un impact réel sur la protection des civils en situation de conflit. L'exclusion des armes explosives lourdes des zones peuplées doit devenir une norme internationale. Le bombardement des civils a des conséquences humanitaires dévastatrices que nous observons en Syrie, en Irak et au Yémen. Y mettre fin permettra de prévenir ou d'éviter de graves crises humanitaires » indique Elodie Sierro, responsable plaidoyer de Hl Suisse.

La Suisse doit s’engager plus

En juin 2020, plusieurs membres de la Commission de politique extérieure du Conseil national, portés par Nicolas Walder, Conseiller national des Vert-e-s, demandaient déjà à ce que la Suisse s'engage davantage dans le processus.

« Il est inacceptable que le Conseil fédéral privilégie à ce point les activités militaires au détriment des victimes civiles qui sont de plus en plus nombreuses dans les conflits modernes » s’indignait alors Nicolas Walder.

Depuis cet automne, ce dernier invite les parlementaires fédéraux à se mobiliser avec nous pour que la Suisse signe la déclaration en 2022. Ce sont 31 parlementaires du Centre, du PLR, du PS, de l’UDC, des Vert-e-s et des Vert'libéraux qui ont répondu présents.

« Tous les partis se mobilisent pour faire respecter ce droit universel. Preuve que la Suisse dépositaire des Conventions de Genève peut jouer un rôle clé pour faire aboutir le processus visant à protéger les civils dans les zones de guerre et à fournir une assistance aux victimes explique Nicolas Walder. Nous appelons tous les autres parlementaires fédéraux à se mobiliser avec nous ! »

Vers un accord historique

Ce troisième et dernier cycle de négociations, prévu ce printemps, réunira des représentantes et représentants des États, des agences des Nations unies, des organisations internationales et de la société civile afin de finaliser le texte d'un accord international visant à interdire l'utilisation des armes explosives lourdes en zones peuplées. Cet accord sera ensuite soumis à la signature des Etats.

Près de 70 pays, dont la Suisse, dirigés par l’Irlande, avaient participé aux deux autres cycles de consultations.

Des conséquences humanitaires dévastatrices

Plus de 50 millions de personnes ont été affectées par les conflits dans les zones urbaines en 2020, selon le rapport annuel du Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, sur la protection des civils dans les zones de guerre, publié en mai 2021.

90% des personnes tuées et blessées par des armes explosives dans des zones peuplées sont des civils, selon Action on Armed Violence. Les personnes blessées risquent de développer des handicaps à vie et de graves traumatismes psychologiques.

Les armes explosives ont également des effets dévastateurs à long terme. Elles détruisent les infrastructures qui fournissent des services essentiels tels que la santé, l'eau, l'électricité et l'assainissement, dont les civils dépendent fortement en période de conflit.

Published on: 16 décembre 2021
Nos actions
pays
par pays

Contactez-nous

Relations presse

Nadia Ben Said
Responsable Relations Médias
(FR/ALL/EN)

Tél : +41 22 710 93 36
[email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Observatoire des mines : 5757 victimes en 2023, une augmentation de 22 % par rapport à 2022
© J. M. Vargas / HI
Mines et autres armes Stop Bombing Civilians

Observatoire des mines : 5757 victimes en 2023, une augmentation de 22 % par rapport à 2022

Publié ce mercredi 20 novembre à Bangkok, le rapport 2024 de l'Observatoire des mines fait état d'une augmentation du nombre de victimes causées par les mines : 5757, dont 84 % sont des civils. Une augmentation de 22 % par rapport à 2022. Handicap International, qui a reçu le prix Nobel de la paix avec d'autres organisations pour sa lutte contre les mines, appelle les États à user de leur influence diplomatique pour cesser d'utiliser ces armes aveugles. 

Gaza : l'histoire de Qamar, 7 ans
© Y. Nateel / HI
Mines et autres armes Stop Bombing Civilians Urgence

Gaza : l'histoire de Qamar, 7 ans

Parmi les personnes prises en charge par nos équipes, c’est la petite Qamar que nous avons choisi de vous présenter en vidéo. Lorsqu'un obus de char a frappé sa maison dans le nord de Gaza, elle a été gravement blessée et amputée de la jambe droite, a seulement 7 ans. Aujourd’hui, elle vit avec sa famille dans un camp de déplacés, où les conditions sont très précaires.   

Le rôle des parlementaires pour un avenir sans mines : l'appel de Gniep Smoeun, survivante et porte-parole de Handicap International
©Union Interparlementaire
Inclusion

Le rôle des parlementaires pour un avenir sans mines : l'appel de Gniep Smoeun, survivante et porte-parole de Handicap International

Lors de la conférence de l'Union Interparlementaire à Genève « Conflits armés et handicap : renforcer l’action parlementaire pour aborder la question du handicap pendant et après les conflits armés », marquant le 25e anniversaire du Traité d'interdiction des mines antipersonnel, Gniep Smoeun, survivante d’une mine au Cambodge et porte-parole de Handicap International, a partagé son histoire. Amputée à l'âge de 10 ans après avoir marché sur une mine, elle a rappelé aux parlementaires l'urgence d'agir pour protéger les civils des ravages des mines et des armes à sous-munitions. Découvrez son discours complet.